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Mon portrait

Je suis née le 9 mai 1969 à Val-d’Illiez, je m’appelais Françoise Trombert. Avec deux grandes sœurs, deux grands frères et une petite sœur, je suis la 5ème de la fratrie. Mon enfance, je l’ai passée à Val-d’Illiez en famille avec mes parents qui étaient paysans.

Chaque été, nous montions à l’alpage où nous devions tous aider nos parents à gérer le bétail et à fabriquer le fromage à raclette. Tous sauf mon frère Philippe qui est en situation de handicap. Il restait avec nous durant les vacances scolaires et un weekend sur deux. Le reste du temps, il vivait en institution.

Mon école primaire terminée, c’est au cycle de St-Maurice que j’ai poursuivi ma scolarité durant 3 ans. Mes notes étaient bonnes mais pas suffisantes pour me rendre au collège. J’étais en A (niveau 1 aujourd’hui) mais j’ai terminé en B (niveau 2). J’étais très déçue car je souhaitais vraiment devenir enseignante en économie familiale. Je me suis alors inscrite à l’école ménagère de Châteauneuf – un peu par dépit – ne sachant pas quelle formation choisir. C’est là que tout a changé, mes notes étaient très bonnes et les enseignants du moment m’ont encouragée à toute mettre en œuvre pour réaliser mon rêve : devenir enseignante en économie familiale. Grâce, entre autres, à Sœur Candide Cotting, Directrice de l’école ménagère à ce moment-là, j’ai eu l’opportunité de tenter l’examen d’entrée à l’école normale cantonale de Fribourg, que j’ai réussi. Les portes des études s’ouvraient enfin à moi.

Mon diplôme en poche, je revins en Valais après plusieurs années passées en internat à Fribourg. Je commençais à gagner ma vie tout en continuant d’aider mes parents à l’alpage.

Secrétaire de la section locale du PDC de Val-d’Illiez, j’ai rencontré Laurent Métrailler lors d’une rencontre politique. Il est devenu mon mari en 1995. Quelques mois après notre mariage, je fus victime d’une hémorragie cérébrale due à une rupture d’anévrisme. Une année, c’est le temps qu’il m’a fallu pour récupérer ma mobilité, le langage, la lecture et j’en passe. Grâce à tout mon entourage et à une médecine à la pointe, je me suis remise de cet accident et mon deuxième rêve se réalisa : celui de fonder une famille.

Marie vit le jour en 1997, Estelle en 1999 et Robin en 2001. Mon mari s’engageait beaucoup en politique. Bien que cela m’intéressait aussi, je me consacrais principalement à l’éducation de mes enfants, à mon emploi et à la vie associative. Les aléas de la vie ont fait que nous nous sommes séparés en 2005.

Les enfants devenant un peu plus autonomes, la fibre politique me titilla à nouveau. Je fus élue au Grand Conseil en 2017 où je siège toujours. En 2019, on me détecta un cancer du sein. C’est une nouvelle épreuve que j’ai surmontée encore une fois grâce à mon entourage et à notre système de santé que je remercie chaque jour.

Aujourd’hui, un nouveau défi s’offre à moi. Je suis candidate au Conseil national et je me réjouis de rencontrer la population valaisanne afin d’aborder, notamment, mes thèmes de prédilection qui sont les suivants :

  • La formation, en particulier la formation duale
  • L’agriculture
  • Le tourisme
  • Le pouvoir d’achat des familles ainsi que les familles avec leurs différences

Je vous remercie pour votre soutien et je me réjouis de vous rencontrer.